Mort Cinder est un éternel voyageur du temps. Il meurt et renait de ses cendres à différentes époques, emmenant avec lui Ezra Winston, un vieil antiquaire qui entretien une relation étrange avec les objets.
Mort Cinder est composé des histoires suivantes :
Ezra Winston, l’antiquaire
Les yeux de plomb
La mère de Charlie
La tour de Babel
Le pénitencier Martin
Le moine
Le tombeau de lisis
L’esclave
Lumière de lune
Les thermopyles
En fonction des éditions, le nombre de tomes varie :
3 tomes pour l'édition de Glénat en 1982-1983
2 tomes pour l'édition de Vertige Graphic en 1999
A noter :
L'édition de Vertige Graphic comprend des planches au format à l’italienne dans les deux premiers tiers de l’album (car Mysterix, la revue dans laquelle a été publié originellement Mort Cinder, utilisait ce format)
Le personnage d'Ezra Winston est un autoportrait, Breccia s’est pris comme modèle en s’imaginant quelques années plus tard. Quant à Mort Cinder, Breccia se serait inspiré de son ami Horacio Lalia.
Egalement, le personnage de Mort Cinder n'apparait pas toute de suite dans le récit, en voici l'explication :
"La naissance du personnage fut malgré tout difficile. Je n'arrivais pas à dessiner le visage de Mort Cinder; Oesterheld m'avait donné le sujet de l'histoire et j'avais commencé à faire des croquis, en essayant de m'imaginer le protagoniste. J'obtenais des visages, mais pas le visage que je voulais. C'était des monstres et Mort Cinder n'avait rien d'un monstre, en tant que personnage. Le moment de commencer à dessiner le premier épisode approchait et je n'avais pas encore trouvé de solution satisfaisante. Alors j'appelais Hector et lui dis : "Ecoute moi. Il faut que tu trouves le moyen de ne pas faire apparaître le protagoniste tout de suite. Il faut que tu me donnes le temps de bien me caler dans l'ambiance." Oesterheld modifia le scénario et retarda l'apparition de Mort Cinder. Si vous regardez bien, dans le premier épisode Mort Cinder n'apparait pas; et dans l'épisode des "Yeux de plomb", il apparait après quelques pages. Je le dessinais en train de sortir du cercueil et... son visage était exactement celui que je voulais, celui que j'avais essayé maintes fois de dessiner." (Alberto Breccia dans "Ombres et lumières", Vertige Graphic, 1992)
Un reportage en 3 parties sur “Mort Cinder” en espagnol et présenté par Juan Sasturain. On y voit quelques rares apparitions d’Alberto Breccia et Domingo Roberto Mandrafina, Horacio Lalia (qui a été son assistant) et Carlos Vogt sont interviewés.
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